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Expédition
Cela faisait plusieurs jours qu'ils étaient partis de Karléon. Plusieurs jours depuis que le vieil astronome scrutant constamment le ciel et ses étoiles, avait repéré un corps quittant la voute célestes. Des années que le vieil homme homme attendait ça.
Pour cette expédition il avait fait appel à la mercenaire avec qui il avait l'habitude de confier des missions. Mais cette fois ci, il avait voulu se joindre en personne à l'expédition.
Ilfana fit stopper la carriole. La mercenaire marchait devant la mule fatiguée qui tirait une carriole remplie à raz bords d'instruments, conduite par un vieil homme.
- Mais il fait encore jour, gente damoiselle, il est d'une absolu nécessité que nous nous hâtions.
- Professeur Darug'oniz, le jour sera tombé dans moins d'une heure. Il nous faut monter le camps. Et que j'inspecte les environs. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, tout est trop calme dans le coin. Et cessez de m'appeler « gente demoiselle » !
- Mais...
- Pas de mais professeur. Vous avez lourdement insisté pour venir alors que je travaille seule. Alors faites exactement ce que je vous dis.
Le vieux professeur s'exécuta tout en grommelant. Le camp fut promptement monté, puis Ilfana prit le tour de garde.
Tard dans la nuit, Ilfana réveilla le professeur.
- Quelque chose arrive...
Ses yeux s'habituant peu à peu à l'obscurité, le professeur aperçut une forme humaine se rapprocher à grande vitesse, sans bruits.
Elle avait vaguement l'apparence d'une femme, une peau noire comme de l'ébène, luisant d'une lueur rougeâtre des éclats de cristaux la couvrant en grande partie. Sa main gauche était munie de longues griffes qui semblaient faites de cristaux noir tandis que avant bras droit se terminait par la lame d'une faux qui semblait être recouverte d'ombres noires.
A peine le professeur eu le temps d'apercevoir la créature qu'elle fut sur eux en un battement de cils, la lame de sa faux plongeant vers la gorge du vieil homme. Le vieil homme fut agrippé par le cou et projeté en arrière tandis qu'Ilfana déviait la lame avec son épée.
Sur son séant le professeur vit le combat se dérouler sous ses yeux. La créature était si rapide qu'il n'arrivait pas à suivre ses mouvements. Darug'oniz voulut alors se relever pour aider son équipière de sa magie quand une petite forme atterrit sur son épaule.
- Ne faites rien et restez à l'abri.
Darug'oniz se tourna vers la voix enfantine et vit une poupée sur son épaule. C'était la poupée qu'Ilfana prenait pour dormir. Une mascotte avait elle dit. Mais là la poupée semblait palpiter de vie et d'énergie magique. Ses yeux bleus étaient fixés sur les combattants.
Les adversaires se fixaient du regards, se tournant autours. Soudain, la créature lança une attaque de loin, son bras sembla s'allonger et Ilfana para la faux de justesse. A peine la lame déviée qu'Ilfana vit la créature se jeter sur elle en tournoyant. Elle esquiva la griffe qui visait son mollet mais se prit un violent coup de pied dans l'estomac. Prenant appuis sur ses mains la créature lança un double coup pieds en ciseaux qui toucha Ilfana en pleine tête l'envoyant bouler. La créature repris appuis sur ses jambes et lança une attaque sautée destinée à trancher la mercenaire en deux de sa faux. Surprise par le triple coup, Ilfana ne due sa survie qu'à un réflexe qui lui permit de dévier la faux de son gantelet. Elle n'eut pas le temps de contrattaquer, son adversaire s'étant déjà éloigné d'un bond.
Ilfana se releva tandis son adversaire se retournait pour lui faire face. Ils se jaugèrent une nouvelle fois du regard...
Les deux adversaires s'élancèrent l'un sur l'autre, lançant leur attaque simultanément. Ilfana visa l'adomen tandis que son adversaire visa le cou. Le coup d'Ilfana porta et trancha la créature en deux. Simultanément la créature lança son attaque pour décapiter Ilfana. Mais au denier moment, elle brisa son mouvement et la faux ne trancha qu'une mêche de cheveux noirs.
Le combat était terminé.
- Impressionnant ! Une marionnettiste ! Qui l'eut cru ! Et c'est votre marionnette qui utilise les ficelles pour dévier l'arme de votre adversaire. Du grand art.
- Ca me permet de survivre... Vous savez ce que c'est ?
Le professeur s'approcha de la créature.
- Pas la moindre idée
- Et bien la route risque d'être plus longue que prévue...
Mercenaire depuis les débuts de la bêta.
Même pas mal. ^^
GT Niveau 65. Gouverneur. Itcg Niveau 52 La Princesse des Mercenaires
Championne Consortium 2013
Hors ligne
Origines
Je suis une princesse sans royaume, princesse héritière d’un royaume détruit dont le nom s’est perdu dans les confins de l’histoire. Jusqu’à l’âge de mes huit ans, je vivais dans la joie et le bonheur. J’étais entouré de ma famille aimante et de mes poupées, le Roi était aimé par le peuple et notre déesse tutélaire veillait sur nous. Puis vint le Nehant. En quelques jours, une peste frappa violemment la population et une horde de démons et de barbares sanguinaires déferla sur le royaume, semant mort et désolation. Mon père pris la tête des armées royales pour combattre la menace, il ne revint jamais. Un des rares survivants de l’armée revenu brisé et à moitié fou raconta qu’ils furent tous engloutis par un immense démon de flammes. Le palais royal, dernier bastion où les restes de mon peuple s’était réfugié ne tarda pas à tomber. Réfugiée dans la chapelle avec ma mère priant toutes les deux devant la statue de la déesse et serrant dans mes mains ma poupée préférée, la mort vint me frapper. Elle prit la forme d’un immense guerrier les yeux injectés de sang et au front frappé du signe maudit qui de son épée transperça ma mère qui me tentait vainement de me protéger de son corps. La lame transperça ma mère et se planta dans ma poitrine. Au moment où la lame se retirait, la vie me quittait et les ailes de la mort se déployaient sur moi. Je sombrait, la douleur et la terreur firent place aux ténèbres et au néant.
Je ne saurais dire après combien de temps, je rouvrais les yeux. Autours de moi, des ruines et des cendres à perte de vue. J’étais enveloppée d’une grande cape sombre, glacée au toucher et semblant s’étendre pour se fondre dans les ombres qui m’entouraient. Je cherchais ma mère ou toute autre présence familière, mais je ne vis rien, un silence pesant régnait tout autours de moi. Alors que mon regards se brouillait des larmes du désespoir, je vis devant moi Claudia, la poupée que je tenais à la fin.
Ses yeux bleus étaient illuminés par une lumière surnaturelle et je sentais provenant d’elle une présence familière et réconfortante. Je vis une aura lumineuse émaner d’elle et prendre la forme de la déesse. De sa voix divine, elle me dit que j’était la dernière, qu’elle avait entendu mes prières et celles de ma mère et qu’elle avait usé de tous ses pouvoirs afin d’empêcher la mort de m’emporter avec le reste de mon peuple.
Encore éperdue de chagrin, je lui demandais où était ma mère et que je voulais la rejoindre. Elle me répondit qu’elle était avec les âmes de tous ceux qui avaient été fauché par Nehant. Que Nehant les avait condamné à un sort pire que la mort en les aspirant leur âmes entre dans une prison démoniaque, les condamnant à ne jamais connaître le repos afin de se nourrir de leurs souffrances. Elle désigna la cape que je portais et je vis alors qu’au delà de la noirceur qu’elle dégageait, qu’elle semblait être constitué d’êtres fantomatiques qui dégageaient une impression de désespoir absolu. Je tentais de retirer cette cape, mais mes doigts ne firent que traverser une ombre glacée. La déesse me dit alors qu’en tant que princesse héritière du royaume, il était de mon devoir de sauver mon peuple de la terrible malédiction qui s’était abattu sur lui. Qu’il me faudrait trouver un moyen de libérer les âmes prisonnières afin qu’elles puissent terminer leur voyage.
Elle me dit que lorsque Nehant fut enfermé son pouvoir affaibli permit aux âmes prisonnières d’ouvrir fugitivement un passage hors de leur prison mais Nehant étant enfermé et non détruit, leur prison commença à les aspirer. Les âmes s’attachèrent alors, à la seule âme encore en vie, elles s’y ancrèrent afin d’éviter d’être à nouveau enfermées dans la prison de souffrance de Nehant. Elles étaient désormais prisonnières entre deux mondes, un sort à peine moins pire que la prison infernale, elles étaient désormais mon fardeau. Il me fallut de longues années avant de comprendre la réelle signification de tous ces événements. Mais sur le moment, écrasée par ces révélations et sous le coup du chagrin et de l’affliction, j’étais perdue. Mon esprit refusant de comprendre, je me réfugiais dans les larmes et les sanglots. La déesse se rapprocha et de sa main essuya mes larmes, une douce chaleur me parcouru le corps et je sentit une présence apaisante. Sur mon épaule je sentis une main chaude et aimante chassant le froid glacial de la cape. Je me retournais et je vis la silhouette lumineuse de ma mère, à coté d’elle la présence rassurante de mon père. Je sentis leur amour me parcourir et chasser la peine, je ne sentais plus le froid glacial sur mes frêles épaules mais une douce chaleur. J'aurais voulu que cet instant dure plus longtemps, j'aurais voulu leur dire à quel point je les aimais et que je voulais qu'ils restent avec moi, mais les mots étaient scellés dans ma bouche par l'émotion. Lentement, leur lumière s'estompa et ils s'estompèrent comme un rêve aux premières lueurs de l'aube. J'étais à nouveau seule. Le froid revint étreindre mes épaules mais il était moins mordant, je sentais au sein de la cape glacée la présence chaleureuse de mes parents. Je sus alors que devais les libérer de cette prison glaciale. Que leurs âmes et celles de mon peuple ne seraient libres qu'une fois brisées les chaines qui les retenaient à la prison infernale de Nehant. Qu'une fois libres, je pourrais les rejoindre lorsque mon heure viendra.
L'esquisse d'une détermination commençant à se former dans mon esprit, je me tournais vers la déesse, et je lui demandais comment libérer les âmes de mes parents et de mon peuple. Elle me dit qu'il me faudrait détruire la prison infernal conçue par Néhant dont les portes cherchent à enfermer à nouveau les proies qui se sont échappées et attachées à moi en les aspirant. Une fois la prison détruite, et les âmes libérées de la force d'attraction, elles pourraient terminer leur voyage. Je demandais à la déesse comment détruire cette prison, elle me répondit qu’elle l’ignorait. Son peuple et ses temples ayant était anéantis et ayant usé tous ses pouvoirs divins pour me sauver des griffes de la mort, elle avait perdu son statut de déesse ainsi que son nom. Elle me dit que son temps était depuis longtemps écoulé et qu’elle ne pouvait plus maintenir son existence. En effet je vis sa silhouette lumineuse lentement s’estomper. Je lui criais de ne pas me laisser seule. Elle me répondit que je ne serais jamais seule, qu’elle vivrait à jamais dans mon cœur. Elle me dit aussi que Claudia resterait avec moi, mais que désormais ce serait ma propre force vitale qui l’animerait. Ce n’est que bien plus tard que je compris que mon cœur battait effectivement par la grâce de la déesse, que l’épée du guerrier de Nehant l’avait transpercé comme l’attestent les deux cicatrice que je porte, l’une sur ma poitrine et l’autre dans mon dos, les deux bien alignées au niveau du cœur. Je compris plus tard que bien des années s’étaient écoulés entre le moment où l'épée m'avait transpercé et celui où j'avais rouvert les yeux, que la déesse m’avait sauvé en me gardant en stase tout en régénérant lentement mon corps en y injectant ce qui lui restait de pouvoir divin.
La déesse disparue, j’étais seule avec Claudia. Mon estomac se mit à gargouiller et la faim me fit revenir à la réalité. J’étais seule au milieu d’un royaume dévasté sans rien à manger. Je cherchais du regard quelque chose à manger, mais mon regard ne croisait que des ruines et des cendres à perte de vue. Claudia sauta alors sur mes genoux, elle me demanda si j'avais faim, j'hochais du chef. Elle plongea alors dans les ténèbres de ma cape et disparut. Je regardais la cape, éberluée par ce tour de magie. Poussée par la curiosité, j'approchais ma main de l'endroit où Claudia avait disparu. Une main d'ombre jaillit des ténèbres et agrippa mon bras d'une poigne glacée. Je poussais un cris en me dégageant puis je m'enfuis en courant, la cape attachée à mes épaules flottant au vent projetant une ombre immense qui semblait me poursuivre. Soudain, je sentis un poids peser sur mon épaule et je vis Claudia qui me dit : « Dis, zoù z'est que que tu cours comme za ? ». Je m'arrêtais en lui désignant la cape et en bafouillant « La mai mai, la main ! ». Claudia répondit : « Ah za, z'est rien. T'inquiètes pas, tiens de quoi manger ». Elle me tendit un torchon contenant des biscuits. Trop affamée pour discuter, je les dévorais à grande bouchées. Lorsque j'eu fini, j'interrogeais Claudia sur cette cape, sur son mystérieux voyage et sur plein de choses qui me passaient par la tête. Elle me dit que l'ombre projeté par la cape était reliée un espace interdimensionnel et que lorsque je maîtriserais l'essence magique qui est en moi ainsi que celle qui m'entoure, je serais alors à même de voyager à travers le passage des ombres et de me rendre dans des endroits aussi triviaux qu'une vieille cuisine à moité ensevelie. Elle me dit que la main n'était que l'ombre d'une des âmes prisonnières accrochée à moi pour ne pas tomber dans la prison de Nehant, que son contact était glacial parce que leur chaleur était aspiré sans cesse par la prison et qu'elles essayaient de se réchauffer à mon contact. Ce n'est que bien des années plus tard que je parvins enfin à maîtriser les arcanes des ombres, à modeler mon fardeau pour en faire un manteau non pas pour me réchauffer moi, mais pour donner un peu de ma propre chaleur aux âmes enfermées.
En attendant Claudia me dit que les biscuits qu'elle m'avait donné étaient la seule nourriture qu'elle avait trouvé dans les environs. Que si je voulais éviter de mourir de faim il me faudrait chasser car voyager dans les ombres épuisait son énergie et qu'elle ne pouvait pas se recharger sur ma propre énergie vu que je ne la maîtrisais pas. Pendant les jours qui suivirent je suivis les conseils de Claudia et nécessité faisant loi, j'essayais d'attraper des lézards. Ayant toujours vécu en tant que princesse avec des serviteurs à mes petits soins, la confrontation avec la réalité de la survie fut rude. Ces satanés lézards refusaient obstinément de se laisser attraper et se réfugiais dans des trous que le destin s'acharnait à mettre sur leur route. Avec l'aide de Claudia qui n'étais pas douée dans l'art de la chasse, je finis quand même par attraper de maigres proies et buvant l'eau des rosées matinales je tins ainsi quelques jours. Mais rapidement je pris conscience que je ne tiendrait pas longtemps entre le froid, la faim et soif. Cependant le destin semblait avoir d'autre projet que de me voir mourir de ma propre incompétence à assurer ma survie.
Un matin, alors que mon estomac criais famine et que ma soif était à peine étanchée par la rosée matinale, je fis une étrange rencontre. Sortant d’un cercle lumineux, je vis une femme vêtue de violet tenant une drôle d’ombrelle, ses yeux étaient blancs, dépourvu de lumière. A sa suite, je vis une petit monsieur étrange, aux cheveux et la barbe blanche. Ils m’examinèrent mais attardèrent davantage sur Claudia qui les regardait d’un air étrange. Le vieil homme ouvrit la bouche mais Claudia l’interrompit : « Wi, c’est bien ce à quoi vous pensez. Elle est trop jeune pour emprunter les chemins des ombres, son esprit n’est pas encore assez fort. Par contre vous vous pouvez nous emmener dans un endroit sur. Et c’est d’accord, lorsque le moment sera venu elle vous aidera à son tour, pas vrai Ilfana que tu les aidera si ils t’aident ? ». Trop impressionnée, je hochais la tête et laissant échapper un petit « oui ». Le vieil homme haussa les épaules, puis se rapprocha. Il sortit de sa poche un objet rond avec des aiguilles et appuya sur un bouton qui en dépassé. Des cercles de lumières se formèrent à nos pieds et l’étendu désolée de mon royaume anéanti fit place à une grande bâtisse. A peine étions nous arrivés que les deux étranges personnes repartirent comme elles étaient apparues. La bâtisse était isolée comme perdue au milieu d'une vallée verdoyante entourée de montagne. J'étais devant une lourde porte en chêne renforcée de métal. Au sommet de la porte, une tête de loup toisait les visiteurs comme pour les mettre au défi d'enter. Poussée par la faim je frappais à la porte. Au bout d'un moment, la lourde porte s'ouvrit. Un homme se trouvait dans l'embrasure, il était de haute stature et malgré ses cheveux grisonnant, il se dégageait de lui une impression de puissance, impression renforcés par les cicatrices qui barraient son visage. C'est ainsi que je rencontrais Belgar, un grand guerrier qui combattit durant la guerre de Nehant. Il me recueilli sans poser de questions. Lorsqu'il vit Claudia bouger et parler il nous dit que lorsque je serais en âge de voyager sur de longues distances, il me conduirait à une école de mages où on m'enseignerait à maîtriser les arcanes de la magie. Mais au fur et mesure que je grandissait, il devint pour ainsi dire un second père pour moi et il m'enseigna l'art du maniement des armes. J'avais des prédispositions dans ce domaine, et Belgar en m'astreignant à un entraînement rigoureux assis ma maîtrise des armes sur des bases solides. Entre les leçons du vieux maître d'arme, Claudia m'enseignait des concepts ésotériques ainsi que les bases de la magie. Lorsque je fut en passe de devenir adulte, il me dit que son rôle était terminé, que j'étais capable de me déplacer seule à travers Guem et de me défendre et que le temps était venu de me rendre à l'école de magie car il est mauvais qu'un don ne soit pas maîtrisé. Au moment des adieux, il me remis une longue épée. Il l'a sorti de son fourreau et je vis que sa lame assez fine pour une épée de cette longueur était faite d'un cristal pur. La pommeau était orné d'une tête de loup. Son nom était Louve. Il me dit que cette lame lui avait était offerte par un seigneur dragon lors de la guerre contre Nehant et qu'elle m'ouvrirait sans doute les portes des hauts lieux de savoir. Il remis cette épée entre mes mains, me demandant de m'en montrer digne. Sans réfléchir, je le jurais. Louve m'accompagna dans tous les combats qui jalonnèrent mon existence, elle aussi était légère que le pas d'un loup sur la neige, mais sa morsure infligeait des blessures fatales.
C'est ainsi que je me rendis en Draconie où grâce au présent de mon maître je pu entrer dans les hauts lieux du savoir. Bien sur les mages furent curieux de voir Claudia ainsi que ma cape, mais pour eux, dans l'univers de mystères et de magies dans lequel ils se mouvaient, je n'étais qu'une curiosité parmi tant d'autres. Je passais bien des années à arpenter des allées de bibliothèques et à lire bien des ouvrages. Mais je ne trouvais rien qui décrive comment briser une prison faite par Nehant. D'autant que les ouvrages sur Nehant n'étaient pas accessibles à tous et que vouloir les consulter pouvait attirer sur soi de terribles soupçons. Je devais me montrer très prudente dans mes recherches pour ne pas être prise pour une Néhantiste. Parfois j'avais l'impression d'être observée. Aussi, je ne négligeais pas mon entraînement et le soir je passais plusieurs heures à m'entraîner avec Claudia qui était un adversaire au moins aussi redoutable que mon maître. Je devins adulte sans même m'en m'en apercevoir, mais j'étais entièrement focalisée sur mon objectif, délaissant les étudiants et leurs fêtes servant à évacuer la pression, pour me consacrer entièrement à mais recherches. Mais je finis par me rendre compte que je ne trouverait pas le moyen d'accomplir ma quête dans les livres, aussi, je fis mon baluchon je partis à l'aventure sur les routes de Guem. Je fis bien des rencontres au cour de mes pérégrinations, des bonnes et des mauvaises. J'explorais bie des lieux et affrontais bien des périls. Au fil des saisons je me rendis compte que le temps n’avait plus d’emprise sur moi. Mon cœur battait grâce à la volonté d’une déesse, et lorsqu’elle avait son nom et qu’elle pouvait voir le Destin, elle avait du prévoir que ma quête serait longue et traverserait sans doute les ages. Ces voyages me permirent d'obtenir une certaine notoriété et je fus bien souvent engagée en tant que mercenaire. Mes employeurs étaient principalement des sorciers et autres pratiquants des arts qui cherchaient tel ou tel ingrédient ou recette perdue, cachée au fond d'une ruine abandonnée ou dans le coffre d'un concurrent. En paiement pour mes missions je réclamais l'accès aux bibliothèques privées de mes commanditaires. Les livres traitant directement du sujet avaient été détruit ou étaient trop bien gardés. Mais certains livres au contenu innocent contenaient parfois des passages abscons qui en fait étaient des passages éparpillés d'ouvrages écrits sur Nehant. J'avais un don pour repérer ces livres et mes commanditaires étaient trop contents de m'échanger un ouvrage inutile servant juste à remplir leur bibliothèque en paiement de mes services. Petit à petit, je comprenais que pour briser la prison crée par Nehant, il me faudrait une puissance au moins égale à la sienne, la puissance d'un dieu ou quelque chose dans le genre.
Un beau jour, je fus contactée par un de mes employeurs habituel, le professeur Darug'oniz. C'était un astromancien ayant quitté la Draconie pour s'installer à Yses où selon lui la lumière des étoiles étaient plus claires. Le professeur avait repéré quelque chose dans le ciel, quelque chose qui allait changer la face de Guem et cette fois, il insista pour m'accompagner dans mon expédition...
Mercenaire depuis les débuts de la bêta.
Même pas mal. ^^
GT Niveau 65. Gouverneur. Itcg Niveau 52 La Princesse des Mercenaires
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Contes et légendes
La neige tombait à gros flocons cette nuit là, un grand manteau blanc recouvrait la contrée tandis que les habitants se réchauffaient au coin du feu en racontant aux enfants les contes et légendes qu’il est coutume de raconter lors de cette période enchantée que sont les fêtes de fin d’années. Dans un orphelinat une voyageuse s’était arrêtait en attendant que le neige cesse de tomber et que les routes soient à nouveau praticables. L’ambiance y était chaleureuse et l’endroit était orné de mille décors enfantins fabriqués par les petites mains des pensionnaires. La voyageuse devint rapidement la coqueluche des enfants à cause de la grande épée qu’elle portait à sa ceinture et surtout à cause de la poupée qui l’accompagnait qui bougeait et parlait toute seule émerveillant les enfants. Un soir un des enfants demanda : « Dis Ilfana, raconte nous une histoire ». La poupée Claudia se contentant de sourire malicieusement, et devant l’insistance des enfants, la voyageuse après avoir pris une longue inspiration leur conta cette histoire :
« Il y fort fort longtemps, dans un lointain royaume situé au delà du glacier d’améthyste, vivait une princesse à la voix pure comme du cristal, aux cheveux aussi noirs que les ailes des corbeaux et dont la beauté ne saurait être décrite par des mots tant elle était sublime. Elle s’appelait Aurora et vivait paisiblement dans un magnifique château de cristal qui brillait de milles feux, reflétant la lumière en de magnifiques scintillements multicolores. Sa chambre était remplie de poupées toutes confortablement installées dans des jolies maisons de poupées. Elle passait son temps à chanter avec les oiseaux et à s’amuser avec ses poupées qui avaient le don de se mouvoir et de parler. Elle ne manquait de rien car les poupées s’occupaient de leur maîtresse avec attention, préparant de succulents repas et étant aux petits soins pour leur princesse. Les saisons et le passage du temps n’avaient pas d’emprise sur elle car elle était née de l’union d’une source et d’un rayon de soleil, fille de l’eau et de la lumière. Il était dit que la princesse resterait heureuse jusqu’à la fin des temps tant qu’elle ne quittait pas le doux confort de son château de cristal.
Alors que les jours enchantés de la princesse s’écoulaient paisiblement en dehors des soucis et du temps, un jeune homme avançait à travers une tempête. Il s’agissait du prince Yaril parti aux confins de Guem pour accomplir une quête dont le dépendait le sort de tous les peuples des royaumes. Perdu dans l’immensité enneigée et transis par le vent glacial le prince lutta vaillamment contre les éléments déchaînés. Mais finalement, il finit par s’effondrer, le corps engourdi et gelé. Le vent cessa alors de souffler et la neige commença à recouvrir le corps du prince en un linceul glacial. Le prince s’était effondré aux portes du palais de cristal mystérieusement épargné par la tempête et que le prince n’avait pas vu dans le blizzard. Alors que le prince lentement sombrait dans les ténèbres, il vit devant lui un grand Saint Bernard blanc. Il s’agissait du grand Saint Bernard en peluche de la princesse qui portait le nom de Ryouki. Il attrapa délicatement le prince par le col et le ramena au château.
Lorsque le prince Yaril se réveilla, il était allongé dans une chambre douillette, remplie de poupées qui le contemplaient de leurs yeux de verre. Ses vêtements et son épée étaient posés sur une chaise située aux pieds du lit. Une poupée de la taille d’une petite fille vêtue d’un uniforme de servante ouvrit la porte. Elle portait un plateau chargé de victuailles et de boissons chaudes. Elle posa le plateau à coté du prince sur une table de chevet, s’inclina puis sortit à reculons. Trop affamé pour s'étonner le prince prit le plateau et mangea. Alors que le prince se restaurait, un chant se mis à doucement résonner à travers les murs du cristal. Intrigué, le prince se leva, s’habilla, prit son épée et s’aventura en dehors de la chambre. Sortant de la chambre, il tomba sur un énorme Saint Bernard blanc en peluche couché aux pieds de la porte. Le chien se leva, s’ébroua tranquillement puis se mis à avancer tranquillement à travers le couloir. Reconnaissant son sauveur, le prince le suivit. Traversant des couloirs en cristal, se rapprochant sans cesse de l’origine de la musique, le prince et son guide finirent par arriver dans une cour intérieure. Dans cette cour intérieure se trouvait un immense arbre en fleur devant lequel chantait la princesse Aurora, tout en dansant les yeux clos, virevoltant les pieds nus sur l’herbe verte avec une grâce féline, aussi légère qu’une plume portée par le vent. Le chant de la princesse rappelait le passage des saisons, la fin de l’hiver et le retour du printemps, il était empli d’une telle beauté que tout rayonnait de concert, des fleurs sur le sol à l’aurore boréale scintillant de mille feux dans le ciel.
A la vue de la princesse, le cœur du prince s’échappa de sa poitrine et s’envola dans les airs virevoltant au rythme du chant. Le prince était statufié, incapable de bouger, oubliant tout, quête et devoir, les yeux rivés sur la princesse. Puis la princesse termina sa danse en une révérence gracieuse à l’arbre millénaire, et son chant se tut. La princesse ouvrit alors les yeux et vit le prince. Les yeux d’un bleu profond de la princesse tombèrent sur ceux d’un bleu azur du prince. Leurs regards restèrent ainsi en suspend, le temps autour d’eux semblait comme arrêté. Le cœur des deux jeunes gens se mirent à danser à l’unisson, au rythme d’une musique que seuls ils entendaient, celle de l’amour. Mutuellement envoûtés, ils se prirent la main et se mirent à danser au son de cette musique. La danse dura encore et encore, les danseurs semblaient flotter au dessus de l’herbe, et tout deux rayonnaient d’une lumière qui illuminait le château qui jamais n’avait resplendit de la sorte. La danse finit par s’arrêter et le prince et la princesse lentement redescendirent sur terre. Mais alors qu’ils étaient au zénith du bonheur, une ombre se dessina dans les yeux du prince. La princesse vit cette ombre et demanda au prince ce qui le tourmentait. Tout le bonheur du monde ne saurait faire oublier au prince son devoir et les tourments de son peuple. Il dit à la princesse l’objet de sa quête et pourquoi il avait bravé la tempête et les éléments déchaînés : il était à la recherche d’Eredan, le Gardien de Guem qui seul pouvait vaincre Fournaise, le terrible Dragon de cauchemars fait d’ombres et flammes que nulle épée ne peut vaincre. Terrible fléau envoyé sur Guem par l’Empereur des Ténèbres depuis son royaume souterrain. Les sages lui avaient dit qu’Eredan se trouvait dans un royaume caché sur l’étoile qui porte son nom et que ce royaume n’était accessible que par un escalier céleste situé dans une tour immense perdue au delà du glacier d’améthyste. Comprenant l’ombre qui hantait le regard du prince ne partirait que si le prince accomplissait sa quête, la princesse lui proposa de partir avec lui. Mais le prince refusa avec force, ne voulant pas l’amener aux devant des périls. Ne pouvant faire plier le prince, elle lui confia alors un cristal en forme de cœur qui avait le pouvoir de calmer les tempêtes. Le prince accepta le cadeau, fit ses adieux à la princesse, et lui promit de revenir quoi qu’il advienne.
Lorsque le prince fut parti, un grand froid s’empara de la princesse. C’était comme si un morceau de son cœur était parti avec lui. Elle demanda à ses amies les corneilles de le suivre et chaque jour ces dernières lui rapportaient des nouvelles portées par les vents. Grâce au cœur de cristal qui lui ouvrit un passage à travers les tempêtes glaciales, le prince avait pu s’avancer loin dans le pays des glaces éternelles et après avoir affronté moultes périls il avait finit par atteindre la blanche tour de l’étoile. Mais la tour avait changé, elle était noire comme du charbon car elle était gardée par Amidaraxar le terrible lieutenant de l’Empereur des Ténèbres afin d’empêcher quiconque de rejoindre le Gardien de Guem. Malgré toute sa vaillance, le prince Yaril ne put rien faire face aux pouvoirs maléfiques d’Amidaraxar. Il fut capturé, jeté dans un cachot et promis à une mort certaine. Affolée, la princesse décida de partir au secours de celui qui avait ravit son cœur. Elle monta sur le dos de Ryouki, le grand Saint Bernard blanc et accompagnée de quelques unes de ses poupées s’élança à travers les étendus glacées. Infatigable et rapide comme le vent, Ryouki mena la petite compagnie aux pieds la tour sombre. La princesse descendit de sa monture et apostropha le maître de la tour sombre Amidaraxar, le sommant de libérer le prince Yaril. Le sorcier ne voyant qu’une jeune fille et des poupées descendit de la tour pour s’emparer d’elle l’imaginant déjà esclave à son service. Mais au moment il s’apprêtait à poser la main sur elle, du Saint Bernard Ryouki jaillit Ryouken un énorme molosse esprit de la guerre tandis que des poupées jaillissaient des danseuses de guerre ailées armées d’épées étincelantes. Dans un tourbillons de crocs de griffes et de lames, le terrible sorcier fut jeté à bas la gorge prise entre les mâchoires de Ryouken, les membres cloués au sol par les épées des danseuses de guerre. Vaincu Amidaraxar donna les clefs et tout pouvoir sur la tour à la princesse en échange de sa vie. La princesse libéra le sorcier qui s’en fut piteusement pour se remettre de ses blessures n’osant plus se remontrer après cette défaite craignant le courroux de son maître après cet échec. En possession des clefs de la tour, la princesse monta à son sommet ou était étendu le prince Yaril. Hélas, elle arrivait trop tard. Le sorcier maléfique avait offert le cœur du prince à son maître et le prince gisait sans vie, la poitrine ouverte. La princesse prit les mains du prince dans les siennes, elle trouva le cristal qu’elle lui avait offert, mais il semblait comme terni, sans lumière. Des larmes se mirent à couler des yeux de la princesse. La princesse était à ce point inconsolable que ses larmes innombrables formèrent un lac au bas de la tour qui fut nettoyée de la noirceur qui la souillait et recouvrit sa blancheur d’antan. L’étoile d’Eredan se refléta dans le lac. Puis, le reflet de l’étoile se troubla un instant et prit la forme d’une porte qui s’ouvrit, il se forma alors un escalier fantomatique qui relia le sommet de la tour à la porte de l’étoile. Seule la pureté peut ouvrir la porte de l’étoile et quoi de plus pur que les larmes d’une princesse fille d’une source et d’un rayon de soleil. Le Gardien de Guem apparut à la porte et rejoignit le sommet de la tour. Il dit à la princesse Aurora qu’il pouvait encore sauver le prince Yaril mais que le prix serait lourd à payer. Il faudrait que la princesse abandonne son immortalité afin de rendre la vie au prince. La princesse n’hésita pas. Que valait une éternité sans lui. Eredan concentra alors la lumière des étoiles sur la princesse qui se mit à rayonner. Le cœur de cristal s’illumina et rejoignit la poitrine de Yaril, et ses blessures se refermèrent. La pierre cœur de la princesse se mit à battre au rythme de son propre cœur et baigné dans la lumière Yaril rouvrit les yeux. Les deux jeunes gens se prirent dans les bras, pleurant de joie dans cet instant de pur bonheur. Puis ils se tournèrent vers le Gardien et le remercièrent pour le miracle qu’il avait accompli. Eredan dit que c’était la pureté de leurs cœurs et la force de leurs sentiments l’un envers l’autre qui avaient permis ce miracle. Il dit aussi que désormais, le destin du prince Yaril et de la princesse Aurora étaient liés et qu’ensembles ils devraient affronter le péril qui menaçait les royaumes car lui même ne pouvait quitter l’endroit où il était sans quoi l’équilibre serait rompu. Il dit enfin que l’objet de la quête du prince Yaril se trouvait dans le royaume souterrain gardé par l’Empereur des Ténèbres en personne. Alors l’aube commençait à poindre, l’image d’Eredan s’estompa, et le Gardien de Guem, la porte de l’étoile et l’escalier célestes disparurent.
Malgré la joie d’être en vie dans les bras de sa princesse, le prince avait alors le cœur lourd car nul homme vivant n’était revenu du royaume souterrain. Mais avec la princesse à ses cotés, le désespoir n’eut pas d’emprise sur lui et il courageusement il entreprit d’affronté son destin et l’Empereur des Ténèbres. La princesse coupa une mèche de sa noire chevelure et la changea en un manteau de nuit capable de les rendre invisibles aux regards hostiles. Ainsi protégés, et escortés par les danseuses de guerre ils chevauchèrent sans difficultés sur le de dos Ryouken le grand molosse de guerre jusqu’au Gouffre dont il est dit qu’il menait directement à la Porte du Royaume souterrain. Ryouken et les autres esprits de la guerre ne pouvant pas descendre dans le monde d’en bas c’est seuls que le prince et la princesse descendirent dans le Gouffre. La princesse coupa un de ses cheveux qui se changea en une corde aussi longue que solide et pourtant d’incroyable légèreté, et ainsi ils purent descendre au fond du gouffre sans trop de difficulté. Mais l’air était chargé de souffre, brûlait les poumons et la chaleur rendait la descente pénible. Dans cet endroit de ténèbres suffocantes, la princesse semblait aussi fragile que la lumière d’une chandelle dans le vent. Arrivés au fond du gouffre, ils découvrirent une immense portail noir. Écrit dans toutes les langues jamais parlées sur Guem : « Quiconque entre par ce chemin jamais ne reviendra parmi les vivants ». Le prince Yaril demanda à la princesse de l’attendre, ne voulant pas l’amener dans cet endroit que les vivants n’ont jamais pu quitter, mais elle refusa, ne voulant plus être séparée de lui quoi qu’il arrive. Le prince ne put que céder. Dissimulés par le manteau de nuit, ils avancèrent dans le royaume souterrain, croisant les âmes des morts et leurs geôliers. Le prince du se faire violence pour ne pas révéler leur présence en s’attaquant aux démons qui tourmentaient les damnés. Ils finirent par arriver devant la forteresse noire où l’Empereur des Ténèbres régnait sur son empire en tyran absolu. Encore une fois, le manteau de nuit leur permit de rentrer sans se faire remarquer et ils arrivèrent ainsi aux pieds du trône d’ossements sur lequel était assis l’Empereur des Ténèbres. L’Empereur était immense, aussi grand qu’une tour, il était revêtu d’une armure noire et tenait devant lui une immense épée en cristal noir, la terrible Faucheuse des âmes. A coté du trône ils virent grande une cage dans laquelle était enfermé un grand serpent portant une pierre ronde sur le front qui semblait flotter dans la brume, le légendaire serpent des brumes. Yaril comprit alors le secret du dragon cauchemar. Sans le serpent des brumes qui dévore les cauchemars et équilibre le monde des rêves, Fournaise puissant sa force dans les cauchemars était invincible. Comme on ne pouvait pas tuer une créature issue des rêves, l’empereur avait capturé le serpent des brumes renforçant le pouvoir du dragon des cauchemars.
Après avoir mis un plan au point, la princesse sortit de la protection du manteau de nuit et s’avança seule dans la salle du trône. L’Empereur lui même fut frappé par la beauté de la princesse et commença à tisser de noirs dessins dans son cœur ténébreux. La princesse se mis à chanter et l’Empereur et ses séides furent captivés par ce chant, tout comme les phalènes sont irrésistiblement attirées par la lumières des flammes dans les ténèbres tous étaient incapables de voir autre chose que cette fleur magnifique au milieu de la salle et d’entendre autre chose que ce chant. Le chant de la princesse fit renaître dans le cœur des âmes tourmentées une chose qui n’avait pas sa place en ces lieux : l’espoir. Tous étaient captivés, tous sauf le prince Yaril qui caché sous le manteau de nuit s’avança prudemment vers la cage du serpent des brumes. Profitant de la diversion offerte par la princesse, il brisa la serrure de son épée et libéra le serpent des brumes. Celui ci se mit alors à tournoyer dans les airs et l’Empereur et ses séides s’endormirent. Le serpent se posa alors au sol et le prince et la princesse comprirent qu’il voulait qu’ils montent sur son dos. Le prince souleva la princesse et la déposa sur le dos de la grande créature des rêves et d’un bond monta à son tour. Le serpent s’éleva à nouveau dans les airs et ils filèrent aussi vite que le vent jusqu’à la sortie. Le monde des ténèbres étant plongés dans le monde des rêves sur lequel le serpent des brumes règne, ils purent ainsi sortir et rejoindre la lumière. Le serpent continua à s’élever dans le ciel puis se mis à voler au dessus d’une mer de nuages. Ils finirent par voir flottant dans le ciel un énorme rocher. Au centre de ce rocher était plantée une épée. Le prince Yaril la reconnu aussitôt, il s’agissait de Chimère l’épée née du Rêve de Dragon seule capable d’abattre un dragon de cauchemar. L’arme capable de vaincre le terrible Fournaise était à portée de main. Mais dans le royaume souterrain l’Empereur s’éveilla, et comprenant qu’il avait était dupé poussa un cri de rage qui fit trembler la terre et les cieux. L’Empereur des Ténèbres envoya sa rage et sa haine à leur poursuite et ainsi le dragon de cauchemar se matérialisa à leur trousses. Le serpent des brumes eut juste le temps de poser ses passagers sur le rocher avant d’aller affronter son ennemi. Les deux créatures s’affrontèrent, rêve contre cauchemar, espoir contre désespoir, mais le dragon de cauchemars étant empli de la rage de son maître et le serpent des brumes étant affaibli par sa captivité, ce dernier perdait du terrain. Alors que les créatures s’affrontaient Yaril parvint jusqu’au centre du rocher, il saisit la poignée de Chimère et sans efforts, il retira l’épée du rocher dont la lame de se mit à briller d’une lumière blanche. Voyant l’arme capable de le terrasser, Fournaise du terrible coup de queue projeta au loin le serpent des brumes et se jeta sur le prince. Craignant le pouvoir de l’épée, il vomit sur le prince et la princesse un torrent de flammes. Mais la lumière de Chimère détourna les flammes et les deux jeunes gens furent indemnes. Le dragon, rusé, plongea sur le rocher et abattit ses pattes au sol en un immense fracas qui jeta le prince et la princesse au sol. D’un bond, il arriva jusqu’au prince. Il leva sa patte armée de griffes aussi longues que des épées pour l’abattre sur le prince sans défense quand jaillissant de nulle part l’énorme molosse Ryouken se jeta à sa gorge tandis que les esprits de la guerre se réunissaient en une flèche qui vint percer l’œil du dragon de cauchemar. Fournaise hurla de douleur et roula sur le sol. Le prince voyant le flan du monstre à sa portée je jeta sur lui, il planta de toutes ses forces Chimères à travers la cuirasse du dragon et perça son cœur. Chimère se mit à rayonner et le dragon de cauchemar comme les vestiges de la nuit au premières lueur de l’aube disparut.
Les royaumes étaient sauvés. Avec l’aide du serpent des brumes, le prince Yaril rejoignit son royaume accompagné de la princesse Aurora. Ils furent acclamés en héros et la joie et le bonheur vint à nouveau habiter le cœur des gens. Le prince Yaril épousa la princesse Aurora et tous deux régnèrent avec justice et sagesse, eurent de magnifiques enfants et vécurent longtemps très heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Et c’est ainsi que cette histoire se finit ».
Plus tard dans la soirée, alors que les enfants étaient au lit, les rêves emplis de princes de princesses et de dragons, Claudia dit à Ilfana :
- Très zolie histoire, ze ne la connaissais pas. Mais elle me rappelle une histoire bien plus triste que ce zoli conte.
- Laissons aux enfants leurs rêves et aux adultes le soin de protéger leur enfance. Ce soir c’est noël.
Mercenaire depuis les débuts de la bêta.
Même pas mal. ^^
GT Niveau 65. Gouverneur. Itcg Niveau 52 La Princesse des Mercenaires
Championne Consortium 2013
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