Eredan's World

[Mon lit m'appel. Bonne nuit Sky et isil ! Je reviendrais surement demain dans l'après-midi ! ]

Hirro et son ami Tunski prirent les sacs remplis de nourritures de toutes sortes, et partirent furtivement du bastion, laissant comme seule trace de leur passage, un petit mot.

Hirro : On a été parfait sur ce coup ! J'imagine la tête que fera latie quand elle verra toutes sa réserve de nourritures envolée, sans parler du mot que tu lui as laissé. s'exclama le zil tout en ricanant. Va falloir éviter de remettre les pieds là-bas pendant un bon moment. *gloups*

Après avoir entendu le signal de Tunski, Hirro le rejoignit aussitôt après. Tenant dans ses mains, deux grands sacs.

-Avec ceci, on va pouvoir s'en mettre plein les babines. s'exclama Hirro. Les deux zil commencèrent à fouiller un peu partout dans la cuisine, remplissant assez rapidement leurs sacs de bonnes et alléchantes nourritures.

[En effet isil

Ah ouais, l'avatar de taku, énorme ça aussi.
En parlant de Taku, personne ici n'a de ses nouvelles?

Elle prépare des gâteaux?! Une raison suffisante pour me rendre au bastion, là ]

[Tunski : Oui, je m'en rappel ! juste pour quelques gâteaux...pffiou. De plus, tout était de ma faute, vilain voleur comme je suis, je vous est entraîné là-dedans ><' Pauvre taku, qui lui n'avait rien fait de mal, et qui pourtant était la première cible d'ellewyl & co...quand tu te remets dans le contexte, c'est juste trop tordant quoi.
Latie traîne encore sur le forum?! oo'
Dommage pour cyka, j'espère qu'il repointera le bout de son nez un de ces quatre...

Faudrait que je rp un peu, moi, histoire d'avancer...]

[Je vous retiens vous deux. x)

Concernant Wolfy, je ne dis rien, tout peut se passer. Dans ce genre de circonstance, mon personnage ne peut réellement rien faire à temps. A voir ce que réserve la suite, et comment va se débrouiller Wolfy, dans une telle situation...^^]

[En ce qui concerne tes avatars, lecthi, mon préféré est celui en jaune, en haut a gauche. Une bonne luminosité, et le personnage dessus est classe. ]

[Lechti ?!!! Qu'est-ce que tu fous là, toi !!
Raaah, ça fait plaisir de te revoir. ]

[Dommage. Je trouve que ça laisse vachement moins de liberté à notre imagination. Mais, je faisais pas allusion à la puissance en particulier ^^, mais aux univers, personnages, techniques, races, etc, que chacun de nous avait créé et fait évoluer tout au long de nos aventures. ]

[Keiss, je possède des pouvoirs de démon depuis extrêmement longtemps. Surtout durant la période où j'avais le démon tyr en moi. Puis après mon combat contre le tyr, j'en ai perdu une grande quantité (puisqu'il était la source de ses pouvoirs, et qu'il est mort suite à notre affrontement, nos liens maléfiques se sont en quelques sortes dissipés). Mais je possède encore une bonne partie de mes pouvoirs d'antan.

Pourquoi ? y a d'autres "démon-zil"? j'ai lancé une mode ? xD

Mais disons, que psychologiquement parlant, je n'agis pas réellement comme un démon et je n'ai pas de pouvoirs dit "néfastes" ou se montrant comme tel.

Donc "Le Démon Rouge", on peut considérer ça comme un surnom.

Hein? Créateurs de...? Pas suivi là ^^]

[N'empêche ça m'a fait du bien ce rp. Depuis le temps ! J'en avais pas fait d'aussi long depuis mes aventures avec le tyr.

Ah d'accord, je vois. ^^]

Dans la lumière obscure. Perdu dans mes souvenirs, évoluant pas à pas, pensée après pensée, je te croise enfin. Ils l'avaient prédis et c'est avec frisson que je me tend à toi. Je vais vivre, j'y songe. Je vis, j'y suis. J'ai vécu, j'e m'en vais. Plonger dans un sommeil profond, je me projette dans un lointain futur, à la fois désiré mais le repoussant avec crainte et peur.

L'intrépide zil avait vécu tant d'aventures, tant de combats, et avait rencontré tant de personnes sur sa route. Mais jamais il ne s'était retrouvé dans une telle situation. Son passé, il s'en souvenait à peine, du moins il ne voulait pas s'en souvenir, laissant derrière lui tant de choses.

Quelque part, dans le monde. Non loin d'une vallée éloignée aux côtés des hautes rocheuses. Hirro avait trouvé refuge chez une vieille femme.

-Assis à table. "Ne vivant que dans la contemplation des phénomènes célestes, il ne se promenait que sur les routes azurées du firmament, il ne s'élançait d'une étoile que pour aller à une autre". récita le zil. Puis il dit : Très intéressant comme livre ! D'ailleurs, je remarque que tu possèdes de nombreux livres.

Edla : Oui. Lire est une grande passion, pour moi. Peut-être qu'en fouillant un peu tu pourras trouver des informations auxquels tu es à la recherche.

Hirro : Vraiment ?

Elda : Je possède de vieux ouvrages, la plupart des livres ici sont plus vieux que toi, Hirro.

Hirro : Hum, je vais me permettre de poser une question assez indiscrète en espérant que vous le preniez bien...quel âge avez-vous, Elda ?

Elda : Oh, mais il n'y a pas une once de problème, Hirro. J'ai 422 ans.

Hirro: Pourtant, vous paraissez pas aussi âgée. Est-ce l'effet d'une de vos potions magiques ?

Elda :  Des secrets de grand-mères. Et je ne pense pas que ma vie puisse t'intéresser, si ?

Hirro : Bien sûr que si. Dites moi tout de vous !

Elda : Si tu tiens vraiment à en savoir plus sur moi, je vais te raconter un passage de ma vie. Mais, est-tu sûr de vouloir l'écouter, tu as sans doute des choses plus urgentes à faire.

Hirro : J'en ai, mais je tiens véritablement à entendre ton récit. Je t'écoute.

Elda : Bien.

Retournons 403 ans en arrière. A l'époque ma grand-mère, mon petit frère et moi-même vivions dans une maison modeste, nous avions de quoi manger matin, midi et soir, et un toit sous lequel se reposer. Tout allait bien jusque là. Autrefois vivait une princesse, future héritière de son père qui régner sur mon royaume d'origine; la princesse, elle, était très malsaine et se montrer sans pitié, mais derrière ses airs gentillets personne ne pouvait se doutait de ce qu'elle serait capable de faire.

Pour je ne sais quelle raison, ma grand-mère été liée d'une certaine façon à cette famille royale, et étrangement la princesse avait un dégoût tout particulier pour ma grand-mère. Une haine inexpliquée. C'était en tout cas ce qu'elle m'avait dit, je n'en savais pas plus. Quoi qu'il en soit, il fallait se montrer prudent avec n'importe qui.

Ma grand-mère s'occupée de tâches ménagères dans le domaine de la famille royale. J'étais jeune, et d'après ma grand-mère inapte au travail, et mon petit-frère lui, n'était encore qu'un petit enfant.

Un grand trame arriva un jour de pluie. Le roi et père de la princesse avait été retrouvé mort. Aussitôt après ça, la nouvelle se déversa dans le royaume telle une vague. Tout le monde voulait savoir comment le roi était mort, aux dernières nouvelles il semblait pourtant se porter bien. La princesse vit dans la mort de son père, un moyen de faire du mal à ma grand-mère. Elle l'accusa d'avoir empoissonné le repas du roi la veille. Pourtant, ma grandè-mère n'occupait pas la place de cuisinière, mais à quoi bon, cette histoire fit l'objet d'un grand brouillon, les gens ne cherchaient pas à comprendre et décidaient donc de croire la princesse aveuglement.

Condamnée à mort. Ma grand-mère fut injustement accusée d'un assassinat qu'elle n'avait pas commis. Incompris de tous, moi et mon petit frère regardions notre grand-mère se plonger dans la tristesse la plus totale qui soit, découragée et perdant peu à peu ses forces.

Quelques jours avant son exécution, ma grand-mère fut emprisonnée dans une prison du centre de la ville. Il ne lui restait plus longtemps à vivre. Et moi, de mon côté, je ne savais quoi faire. Comment agir, et comment réconforter mon petit frère.

J'avais deux choix. Celui de sauver ma grand-mère, mais à la fois de risquer la vie de celle de mon frère. Ou le choix d'abandonner ma grand-mère, pour assurer un bel avenir à mon frère et de m'en aller loin d'ici avec lui.

Un souvenir un peu lointain me revint à ce moment en tête. Et je me souvenais du jour ou ma grand-mère m'avait dit, qu'elle tenait énormément à moi et à mon frère, et que nos vies passer avant la sienne. Par respect pour ces paroles et afin de ne pas lu faire plus de mal et de complications, je fis alors un choix très dur moralement mais tellement vital. Celui de la laisser à son triste sort.

Le soir de notre départ fut aussi le soir où ma grand-mère allait être exécuter. Il fallait bien expliquer à mon frère la situation. Mais ce dernier ne voulait rien entendre, et voulait avoir la compagnie de sa grand-mère en qui il tenait. Ce fût un déchirement d'entendre de si triste paroles sortir de la bouche d'un enfant, qui laisser exprimer tous ces sentiments pour celle qu'il aimait comme sa propre mère. Celle qui s'était occupée de lui, et qui continuait à le faire rudement. Comment les détacher, ce n'était pas possible.

Alors, que moi et mon frère discutions, une troupe armée fit soudain son apparition. Nous laissant pas le temps de réagir, ils nous entourèrent en nous pointant leurs lances sur nous. Je compris tout de suite ce qui venait d'arrivé. Ma grand-mère était morte. La princesse avait dû envoyée ces hommes à notre recherche pour une raison inconnue mais qui laisser présager rien de bien heureux pour moi et mon frère.

Je pris mon courage à deux mains, et je commença à courir de toute vitesse tout en tenant la main à mon frère. Nous nous étions jeter dans la forêt sombre et où il était dur d'y voir quelque chose. Nous avancions à grand pas sans nous arrêter. Mon frère, lança un coup oeil de temps à autre derrière lui, curieux comme il est, il avait très peur des guerriers aux casques de fer. Un court instant plus tard, la fatigue commencer à se faire ressentir. Et les bruits des chevaux des hommes de la princesse ne se trouvaient pas loin d'ici.

Je regarda un instant mon frère, mais bizarrement il arrêta de me suivre. Que se passait-il ? Je revins sur mes pas et c'est là que je remarqua que mon petit frère avait le pied bloqué dans une sorte de piège à loup. Je ne voulais pas l'abandonner mais le fait de le tirer lui faisait terriblement mal. Le bruit de chevaux s'avançait de plus en plus vers nous. C'est à ce comment là que mon frère me dit : "Grande soeur ! Va t-en et laisse moi. Ils approchent !". Étrangement je recula vers des buissons dans lesquels je trébucha malencontreusement. Je perdis le contrôle de mon corps et je ressentis beaucoup de frissons.

Les hommes de la princesse fit une nouvelle fois leur apparition avec leurs imposants chevaux. Mon frère était pris. Voulant le sauver à tout prix, je serra mes poings très forts, mais au final, je ne fis rien. Laissant les hommes emporter mon frère avec eux. Égoïste, voilà ce que j'étais. Ne pensant qu'à moi. Après avoir perdu ma grand-père, j'avais perdu mon petit frère.

Je me leva difficilement, puis je me mis à courir, m'égarant de la ville et laissant derrière moi mes proches, mes souvenirs...ma vie.
Après de nombreuses années à vagabonder sur les routes et aller à la découverte du monde, je trouva cet endroit où nous nous trouvons en ce moment même. Calme, vivant et surtout désert, voilà les mots qui me sont venus en tête. Un endroit parfait pour moi où je pourrais vivre sereinement.

La bouche d'Hirro resta fermée, et il regarda attentivement Elda. Il ressentit de la pitié pour cette femme et ne savait quoi dire après avoir entendu son histoire.

Elda : Et si tu continuais à bouquiner un peu, le temps que je finisse de préparer le repas. Je dois d'ailleurs chercher quelques ingrédients à l'extérieur. Je reviens !

Le zil ne répondit pas. Il resta un moment assis, ses yeux baignant dans le vide. Puis, il se leva et prit un nouveau livre qu'il ouvrit et commença a lire. Quelques instants plus tard, des bruits et des cris de femme retendit !

Hirro se releva brusquement et se rendit rapidement dehors. C'est là qu'il vit Elda par terre, en face d'elle se trouvait cinq hommes. Le zil s'écria : Elda !! Vous autres, que lui voulez-vous ?!

L'un des hommes s'avança un peu et répondit d'une voix haute :
- Je suis le grand et fort Hikifu. Vous allez nous donner tout ce que vous possédez ! Et plus vite que ça ! Héhé. Quelle chance d'être tombée ici, dans un trou aussi paumé que celui-là, vous ne trouvez pas ?!

Hirro : Je vois, des brigands... Le zil s'approcha d'Elda et se mit devant elle, montrant aux brigands sa volonté de la protéger. Elda, donne moi quelques secondes, le temps de m'occuper d'eux.

Hikifu : Vous entendez les gars ?! Je crois bien qu'il mérite une petite correction !

- Tout à fait, chef ! s'exclama un des brigands.

Les cinq hommes entourèrent Hirro. Ils s'apprêtaient à l'attaquer tous en même temps. Entouré de ses vils hommes, on ne voyait plus Hirro, qui se retrouvait à cet instant là au milieu d'une flopée d'attaques.

Elda : Hirro !!!

Après ça..

Du sang commencer à couler tout le long de son visage. Une légère aura rouge entoura le corps du zil. Ses yeux était de couleur rougeâtre et avait de quoi terrifié le plus grand des démons.

Hirro à évolué sur de nombreux points. Physiquement il n'était plus vraiment le même, et psychologiquement, on ressentait un savoir vivre et de penser, différent chez lui.

Il avait déjà grandit humainement depuis son terrible combat contre le tyr; ressortant encore plus puissant et plus expérimenté. Sa longue absence lui a permis de s'entraîner et de découvrir de nouvelles choses.

Hifiku : Qui...qui es-tu...nos attaques semblent lui avoir causer que peu de dégâts et il arrive à tenir débout après toutes ces attaques qu'on lui à portées !

Hirro : Juste un homme sans passé qui se bat pour un monde sans avenir.

Hifiku : Que...?!

Brigand : Chef, partons ! Cet homme est un démon !

Les brigands s'en allèrent à toute vitesse. A cet instant, la rumeur d'un Démon Rouge éclata dans toutes les contrées voisines et lointaines. Hirro le Démon Rouge était à présent le surnom qu'on donnait au zil.

Elda : Que vas-tu faire maintenant, Hirro ?

Hirro : Je rentre chez moi.

Elda : Avant de partir, et pour te remercier, je te propose de partager un dernier repas avec moi !

Hirro : Avec plaisir ! le zil fit un doux sourire à la femme âgée, lui montrant toute la gratitude qu'il avait pour elle.